Dynastie des Aschkanides

Combat d'Ardeschir contre Ardewan

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À ces nouvelles, le cœur d’Ardewan se remplit de crainte et son esprit. devint troublé.

Il dit :

Un

ce homme de bon conseil’m’avait dévoilé ce secret du ciel.

Quand il y a un malheur qui dépasse l’imagination, comment se garantir contre son sort par des elïorts quelconques ?

Je n’aurais pas cru qu’Ardeschir deviendrait un ambitieux, un conquérant de pays. »

Il ouvrit la porte de son trésor et paya la solde, fit partir son armée et faire les bagages.

Des troupes arrivèrent du Ghilan et du Deîlem et la peussière que soulevait l’armée monta jusqu’à la lune ; Ardeschir amenait de son côté une armée si nombreuse que le vent ne pouvait pas se frayer un chemin à travers elle.

Entre les deux armées restait un espace de deux portées de flèche ; tels étaient le bruit des timbales et des trompettes et le tintement des cloches et des clochettes indiennes, que les serpents ne pouvaient pas dormir sous terre.

Les armées poussaient des cris ; les drapeaux étincelaient, les épées bleues semaient des têtes ; ce combat dura quarante jours et le monde devint étroit pour les sujets de ces rois ; les vivres de toute espèce manquaient, les roules pour les amener étaient obstruées, la surface de la plaine devenait comme une montagne par les amas de morts et les blessés étaient las de leur vie.

À la fin un nuage noir apparut qui ne permettait pas de continuer cette lutte acharnée, un ouragan terrible s’éleva et remplit de terreur le cæur des combattants, les montagnes tremblaient, la terre des plaines 2 !!!

Se l’enduit avec un fracas qui montait ail-dessus du ciel.

L’armée d’Ardewan tut ell’rayée et s’écria d’une seule voix :

Ceci est un jugement de Dieu sur Ardewan et il ne nous reste plus qu’à pleurer cette armée. »

Le jour où le combat était le plus animé, tous les hommes de sens demandèrent grâce pour leur vie ; Ardeschir s’avança du centre de son armée, le craquement des armures brisées et la pluie de flèches se firent entendre et Ardewan, qui sacrifiait la douce vie à sa couronne, fut l’ait prisonnier dans la mêlée par un homme du nom de Kharrad, qui saisit la bride de son cheval et le mena captif devant le roi.

Ardeschir le vit de loin et Ardewan des cenditde cheval devant lui, le corps blessé par des flèches et l’âme troublée.

Ardeschir dit à l'exécuteur des hautes œuvres :

Va, prends l’ennemi du roi, coupe-le en deux avec ton épée et frappe de terreur le cœur des malveillants. »

Le bourreau s’approcha et exécuta l’ordre et ce prince illustre disparut du monde.

C’est ainsi qu’agit la vieille voûte du ciel, tantôt entiers Ardewan, tantôt envers Ardeschir ; tous ceux qu’elle élève jusqu’aux astres, elle linit par les jeter dans la poussière obscure.

Deux fils d’Ardewan lurent faits prisonniers avec lui et la race d’Areseh dépérit par sa faute ; on mit des Ters aux pieds de ces deux princes et le puissant roi les envoya en prison.

Les deux lils aines s’enfuirent de la bataille et ne lurent pas pris dans les la-

Cets du malheur ; ils arrivèrent dans l’Inde en versant des larmes et il serait bon que l’on fit le récit de leurs aventures.

Tout le champ de bataille était couvert de caparaçons ,nde ceintures, d’armures, d’objets d’or et d’argent.

Le roi fit réunir tout cela et le distribua à son armée.

Tebak sortit du milieu des grands et purifia le corps d’Ardewan du sang qui le, couvrait ; il le lava de la poussière du combat en se lamentant et lui fit un tombeau tel qu’on les fait pour les rois ; il couvrit son corps blessé d’un drap d’or, posa sur sa tête une couronne de camphre et défendit qu’au- cun homme de son armée qui irait à Reï touchât du pied la poussière du palais d’Ardewan.

Ensuite, il se présenta devant Ardeschir et lui dit :

Ô roi qui accueilles la sagesse !

Donne tes ordres et demande en mariage sa fille, qui est une princesse belle et ile lustre et le trône et la couronne lui appartiennent.

Elle t’apportera son diadème, sa couronne et le trésor qu’Ardewan a amassé avec beaucoup de ce peine. »

Ardeschir écouta son conseil et l’approuva : il demanda à l’instant en mariage la fille d’Ardewan et resta un ou deux mois dans son palais, un roi puissant avec une armée puissante.

Ensuite le roi ambitieux alla de Reï dans le pays de Fers, où il se reposa de ses’l’atiâues et du bruit qui s’était fait autour de lui ; il y fonda une ville pleine de palais et de jardins, dans laquelle on voyait des fontaines, des plaines et des rochers ; aujourd’hui t2ll3 le vieux et illustre Dihkan l’appelle Kharreh-i-Arde- schir.

Il s’y trouvait une source abondante dont on lit dériver un grand nombre de rigoles.

Il fonda auprès de cette source un temple de feu, dans lequel il fit revivre les fêtes de Mihrigan et de Sedeh ; autour s’étendaient des jardins, une place et des édifices qui formaient un établissement énorme.

Plus tard, lorsque ce savant, majestueux et puissant roi fut mort, le gouverneur de la frontière donna à cette ville le nom de Gour.

Ardeschir bâtittoutautour des villages, car lorsqu’il fonda la ville, le pays était inhabité ; il trouva d’un côté de la ville des eaux profondes, mais il fallait percer une montagne pour les amener ; les ouvriers y portèrent leurs ciseaux et l’on ouvrit dans la montagne cent canaux, qui se dirigèrent vers.

Gour et cette grande ville se remplit d’habitations et d’animaux.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021