Hormuzd

Hormuzd apprend le manque de probité de Bahram Djoubineh et fait un traité avec le Khakan

Cette page peut présenter des erreurs qui seront bientôt corrigées. Merci pour votre compréhension.
...

Pendant ce temps arriva un vigoureux dromadaire avec une lettre du Grand Scribe, disant :

DES liOlS. »

Puisse le roi du monde vivre éternellement, puisse sa tête couronnée se souvenir de son serviteur !

CSache qu’il y avait deux pièces d’étoile du Yemeu, des bottines brodées de perles Fraîches et des boucles d’oreilles provenant du noble Siawusch, dont a nos âmes vénèrent le souvenir ; le Pehlewan a emporté d’ici tout cela, mais il ne faut pas s’en étonnuer, car il avait supporté bien des fatigues. »

Hormuzd, qui cherchait une bonne renommée, demanda au petit roi Parmoudeh de lui raconter en détail tout ce qu’il savait là-dessus et celui-ci rapporta tout de la même manière.

Le roi des hommes qui portent haut la tête éclata en colère et dit :

Djoubineh s’égare, il lève sa tête jusqu’à la lune.

D’abOrd il a frappé le Khakan de la Chine, comme on devait s’y attendre d’un homme de sa naissance ; ensuite il n’a pas pu se passer de boucles d’oreilles ; est-il donc devenu roi ?

Toutes ses fatigues sont devenues du vent, tout ce qu’il a fait de bien a tourné à a mal. »

Il dit cela, appela Parmoudeh et le fit asseoirà la place d’honneur et ils restèrent la, buvant du vin jusqu’à ce que la nuit fût arrivée, secouant ses boucles noires.

Hormuzd dit au Khakan :

Tu as réprouvé bien des fatigues pour venir me voir à cette cour;n puis, assis comme il était,il étendit la main et saisit celle de Parmoudeh, qui en fut confondu.

Le roi lui dit :

Prête-moi un nouveau ser-. t ment, mets toute cette affaire sur un autre pied ; jure par Dieu qui est au-dessus de tout ce qui est grand, qui fait briller Vénus et Jupiter, que, de retour dans ton pays, tu ne te détourneras ni de ce moi ni des grands de ma cour. »

Ils firent alors un serment solennel, par Dieu le tout-saint, par la vie des grands, par la couronne et le trône, par le soleil et la lune, par Aderguschasp, par le sceau et le diadème, que le Khakan resterait fidèle au roi et que celui-ci ne l’affligerait jamais en rien.

Ils prononcèrent ces paroles, se levèrent et se rendirent dans leurs chambres à coucher.

Lorsque le soleil jaune parut au haut des mon»

Tagnes et que la tête des rois sortit du sommeil, le roi illustre fit apprêter des présents d’objets d’or et d’argent, de chevaux et de diadèmes, de ceintures d’or incrustées de pierreries, de bracelets, de colliers et de boucles d’oreilles de chevaux arabes avec des brides d’or et (l’épées indiennes aux fourreaux d’or et il envoya tout cela au Khakan.

Il l’accompagne sur la route pendant deux stations, le troi-5ième jour Parmoudeh lit une longue journée et envoya au roi ses adieux et le roi s’en retourna.

Quand le Pehlewan de l’armée eut connaissance de ces présents du roi du monde et que le Khakan de la Chine arrivait après avoir été si bien traité par le roi, il alla à sa rencontre avec tous ses amis parmi les Iraniens.

Il fit préparer des provisions parlent

Où Parmoudeh devait passer, dans les villes et les bourgs et dans les stations, qu’elles fussent dans la montagne ou dans la plaine, puis il se présenta devant lui, demandant pardon et honteux dans son âme malveillante.

Quand il aperçut Parmoudeh, il lui ofiiritlses hommages :

mais le Khakan de la Chine détourna la tête et refusa d’accepter ée que le Pehlewan avait amené, que ce fussent des provisions, des caisses d’or ou des esclaves.

Bahram l’accompagne sur la route, mais le Khakan ne le regarda pas.

Bahram continua ainsi et parcourut à sa suite trois stations, sans que Parmoudeh l’eût appelé auprès de lui une seule fois et le quatrième jour il reçut du Khakan ce message :

Retourne, car tu as éprouvé bien des fatigues. »

Bahram le quitta lai-dessus et se dirigea en colère vers Balkh.

Dernière mise à jour : 26 sept. 2021