Hormuzd

Hormuzd appelle Bahram Djoubineh auprès de lui

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Le roi avait un serviteur du nom de Nestouh, un homme toujours content, intelligent et prévoyant.

Il Mil dit au roi du monde :

Puisses-tu vivre éternellement, puisse le mauvais œil rester loin de toi !

Mou père est ce sage Mihran Sitad dont le monde ne connaît pas le pareil ; il se tient dans un coin or avec le Zend-Avesta, ayant renoncé, à cause de son âge et de sa lassitude, à toute son ambition.

J’ai été le voir ces jours-ci, j’ai passé avec lui un jour et une nuit et je lui ai parlé du roi Saweh, de ses éléphants de guerre et de sa grande armée.

Il m’a dit :

Il arrive maintenant ce qui a été prédit autrefois.

J’ai demandé au vieux Mihran Sitad ce qu’il savait de ces affaires et il m’a répondu : Si le roi du monde me fait des questions, je lui dirai Lce reoi des reoiscenrvoeya tà .l’instant.un des grands auprès de ce vieillard et on l’enleva sur-le-champ et on le lit voyager rapidement dans une litière.

Lorsque le vieux Mihran Sitad fut arrivé, le cœur plein de sagesse, la tête pleine de paroles, le roi lui demanda :

Que sais-tu sur mes affaires ? »

Le vieillard lui répondit :

Ô roi qui sais parler ette souvenir ! à l’évrpoque où le Khakan envoya ta mère dans le pays d’Iran, je fus chargé d’aller en Chine à la tête de cent soixante jeunes et vaillants seigneurs pour demander sa main.

Ton père, ce roi des rois plein de sagesse et de droiture, ne voulait pas recevoir du Khakan la fille d’une esclave et m’avait ordonné de ne demander que la main d’une fille de princesse, v1.

La parce qu’il ne convenait pas au roi d’épouser une esclave.

Arrivés chez le Khakan de la Chine, nous lui rendions les hommages dus à un roi.

Il avait dans l’appartement des femmes cinq filles, toutes belles et dignes de trônes de rois, à la démarche de coqs de bruyèra,.fraîches comme le printemps. pleines de parfums, de couleurs et de beauté.

Le a roi m’envoya dans l’appartement des femmes et j’ena trai dans cette cour illustre ; on avait paré les jeunes filles et orné de roses les boucles de leurs cheveux ; tu mère seule n’avait ni diadème, ni bracelets, ni collier, ni joyaux et était assise, la tête baissée et silencieuse et couvrant par pudeur son visage avec ce sa manche, Elle seule était fille de princesse et mon intelligence me guida vers elle.

Sa mère était une princesse de Chine, fille du Faghfour et par sa nature au-dessus de tout mauvais penchant.

La mère était blessée au cœur de l’idée que sa fille demeurerait si loin d’elle ; elle s’attristait .de voir cette fille si pure prendre congé du palais du roi.

Mais c’est elle que a je choisis parmi ces jeunes filles et je me gardai de jeter les yeux sur les autres.

Le Khakan me dit :

Choisisen une autre, elles sont toutes les cinq belles et glorieuses ; mais je répondis : Il me faut celle-ci ; si j’en choisissais une autre, il m’en arriverait Il fit alors appeler ses Mobeds, les fit s’accummalheur.

HOBMUZD, M3 ce pir devant le trône royal et leur adressa des questions sur la fortune future de sa fille et sur la rotation de son étoile.

Un astrologue dit :

Puisses-tu ne voir que du bonheur, n’entendre que des choses vraies.

Il naîtra de ta fille et du roi des Iraniens un fils semblable à un lion terrible, haut de taille, fort de bras, vaillant comme un lion et bienfaisant comme les nuages, aux yeux noirs, colère et peu patient ; son père mourra et lui sera roi ; il dépensera une grande partie du trésor de son père et fera du mal pendant quelque temps, puis il s’arrêtera.

Ensuite paraîtra un roi audacieux qui amè-nera une puissante armée de Turcs dans l’intention de s’emparer avec cette multitude de l’Iran et du pays du Yemen.

Le roi de l’Iran en sera inquiet, il aura peur de ce puissant homme à la fortune victorieuse.

Mais il aura un sujet, demeurant au loin, un cavalier portant haut la tête, dévoué au roi, haut de stature, sec de corps, la tête couverte de boucles noires comme le musc, avec des os forts, un grand nez, le teint foncé, la parole vive et rude.

Le surnom decet ambitieux sera Djoubineb, il sera issu d’une famille de Pehlewans.

Ce serviteur. arrivera de sa résidence à la cour du roi, et, suivi d’une troupe peu nombreuse, il surprendra et battra le Turc et détruira toute son armée.

Jamais je n’ai vu un homme plus content que le Khakan quand il eut entendu ce discours ; il aclm.

au pas sans. corda à Nouschirwan cette fille, qui était le diadème de toutes ses filles ; je l’ai acceptée au nom du roi et ma mission terminée, je me suis remis en route.

Le Khakan tira de son trésor tant de joyaux que nous avions de la peine à les transporter ; il nous accompagna avec une escorte jusqu’au bord du Djihoun, plaça sa fille chérie dans le bateau et s’en retourna de la rive du fleuve le cœur gonflé de sang, la perte de sa fille lui ayant rempli l’âme de douleur.

Maintenant je t’ai dit tout ce que j’ai vu, ô roi du peuple !

Cherche dans ce pays l’homme que j’ai indiqué ; ordonne à celui que tu enverras de se hâter, car la victoire du roi est dans la main de ton messager et n’abandonne cette affaire aux soins ni d’un ennemi ni d’un ami. »

, Lorsqu’il eut ainsi parlé, son âme quitta son corps et l’assemblée en versa des larmes amères.

Le roi des rois en resta confondu et ses cils laissèrent 1 tomber des larmes du sang de son cœur.

Il dit aux Iraniens :

Mihran Sitad s’est rappelé cette histoire et, nous l’ayant contée d’un bout à l’autre, il est mort et a remis sa belle âme à Dieu.

Grâces soient rendues à Dieu de ce que ce vieillard a pu nous dire ce qu’il nous était si indispensable de savoir.

Il faut maintenant chercher dans toutes les provinces l’homme dont il nous a fait la description, qu’il se trouve parmi les grands ou les petits.

M ce Cherchez-le jusqu’à ce que vous puissiez me l’amener et ne reculez devant aucune fatigue. »

Or il y avait un seigneur illustre, chef des écuries du roi, dont le nom était Zad Farroukh (Fariroukhzad) et dont le seul souci était de faire plaisir au roi.

Il se présenta devant le roi et lui dit :

La description que cet homme béni a faite devant la cour s’applique, selon mon idée, exactement à Bahram, fils de Bahram, fils de Guschasp, un cavalier qui porte haut la tête et sait manier un cher val ; si elle ne s’applique pas à lui, nous n’avons plus de ressource.

Tu lui as confié Berda et Ardebil et il y est devénu commandant de la frontière, avec des timbales et des éléphants. »

Le roi envoya un messager, monté sur un dromadaire rapide, avec l’ordre à Bahram de ne pas s’arrêter en route, même pour se gratter la tête et de venir d’Ardebil A à la cour, seul et sans timbales ni troupes.

Le messager porta l’ordre à Bahram et lui répéta ce qu’avait dit Mihran.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021