Keï Khosrou

Combat de Fourouhil et de Zengouleh

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Le quatrième combat fut celui de Fourouhil contre Zengouleh, deux braves semblables à des lions déchaînés.

Il n’y avait pas dans l’armée des Iraniens un cavalier hardi et sachant se servir de l’arc et des flèches comme Fourouhil.

Quand il vit de loin le farouche Turc, il banda son arc et le tendit, il fit pleuvoir sur Zengouleh une pluie de traits, il l’assaillit de tous côtés, comme font les cavaliers.

Un de ces traits de bois de peuplier, rapide comme le vent, frappa le cheval et perça facilement le cheval et le cavalier.

Le destrier s’abattit de douleur ; les joues de Zengouleh pâlirent, il tomba de son cheval la tête en bas et rendit l’âme : sans doute il était né un jour de malheur.

Fourouhil sauta à bas de son cheval, trancha la tête à Zengouleh, lui ôta sa cotte de mailles de Roum, attacha la tête coupée aux courroies de la selle de son cheval, saisit avec la main le destrier du mort et s’élança vers la colline comme un léopard, la poitrine, l’épée et la main inondées de sang, tenant droit son drapeau fortuné et le cœur rempli de joie, car il avait atteint l’objet de ses désirs.

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021