Hormuzd

Saweh envoie un nouveau message à Bahram Djoubineh

Cette page peut présenter des erreurs qui seront bientôt corrigées. Merci pour votre compréhension.
...

Encore une fois un messager, homme éloquent et rusé du pays de Herat, arriva auprès de Bahram et ha Æ lui dit :

La fortune que le ciel accorde ne t’est pas favorable.

Tu ne veux pas écouter mes conseils et mes avis répétés ; prends pour amie la raison, oune les yeux du cœur.

Tu rencontres deux hommes comme il n’y en a pas parmi les races royales dans le monde ; ils brillent comme le soleil dans le ciel, ils sont toute l’année couverts de leurs cuirasses.

L’un, c’est moi, le véritable maître du monde ; ce l’autre est mon fils Parmoudeh, d’illustre naissance.

Mon armée est plus nombreuse que les feuilles des arbres, si tu veux la compter, ô homme fortuné !

Si j’énumérais mes éléphants et mes troupes, les gouttes de pluie qui tombent des nuages du printemps te feraient rire.

J’ai desarmes, des tentes et des enceintes pour les tentes plus que ton imagination ne peut le concevoir, et, si tu voulais énume’v rer mes chevaux, mes hommes, mes plaines et mes montagnes, tu serais étonné.

Tous les rois sont mes intérieurs, si tant est qu’ils soient dignes d’être même mes inférieurs.

Si l’eau de la mer inondait la zens, ou si les montagnes avaient des pieds pour se mouvoir, elles ne pourraient enlever mes trésors ni cet appareil de guerre, fruit de mes peines.

Tous les chefs illustres du monde m’appel. lent roi, excepté ton maître en Perse.

Quant à ton propre sort, il est clair pour mon esprit qu’il est dans ma main.

Si je fais avancer aman armée, elle empêchera les fourmis et les mou- !

Chas de passer ; ensuite j’ai mille éléphants couverts d’armures, devant l’odeur desquels les chevaux des cavaliers s’enfuiront.

Qui, dans le Touran ou dans l’Iran, oserait se présenter devant moi espérant me mettre dans la peine par son arrivée ?

Mon armée occupe tout le pays d’ici aux portes de Thisifoun et l’occupera toujours, car je puis encore l’augmenter.

Qui, ô mon ennemi, t’a donc trompé, ou celui qui t’a trompé serait-il fou ?

N’as--

tu donc pas de pitié pour toi-même ?

Si tu en as, elle ne paraît pas ; car ton œil refuse de distinguer le bien du mal.

Comment un homme sensé peut-il sa livrer à ces discours frivoles ?

Renonce à ce combat et viens vers moi, je ne te laisserai pas longtemps debout devant moi.

Je te adonnerai du pouvoir et ma fille, je te donnerai des dignités et un diadème.

Tu trouveras auprès de a : moi de la grandeur et tu seras uu-dessus de toutes les misères de l’état de sujet.

Quand le roi d’Iran sera x tué dans la bataille, sa couronne et son trône seront dans ma main et je te donnerai son trône et sa couronne, son diadème, son trésor et tout ce qui està relui ; je partirai de l’Iran pour le Roum et cette aramée, ce trésor et ce pays te resteront.

Je dis tout cela, parce que je t’ai pris en gré ; tu as commencé glorieusement cette ollaire, tu sais manier une armée, tu connais les ruses de guerre ; ton père et ton grand-père ont été des chefs d’armée.

Je ne parle !

J2.

pas ainsi par artifice, je veux te faire du bien.

Tu as préparé aujourd’hui avec une si petite armée un champ de bataille en face de moi et tu ne recevras plus d’autres messages de moi, si tu refuses de le rendre à mon désir. »

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021