Kobad fils de Pirouz

Les Iraniens mettent Kobad dans les chaines et placent sur le trône son frère Djamasp

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Lorsque les Iraniens apprirent que cet homme au corps d’éléphant avait cessé de vivre, il s’éleva un grand cri de douleur dans le pays entier et les - femmes, les hommes et les enfants se lamentèrent.

Les langues des Iraniens vomirent des malédictions et ce qu’on avait tenu secret se répandit.

Tout l’Iran frémit, une grande poussière s’éleva, chacun prépara ses armes de combat, chacun dit :

Kobad ne peut pas occuper le trône de l’Iran si Souferaï a péri. »

Les hommes de guerre et les citadins étaient tous du même avis et ne voulurent plus entendre parler de Kobad ; ils se rendirent tous au palais du roi, se plaignant des calomniateurs de Souferaï et demandant justice ; ils tuèrent tous ceux qui l’avaient dénigré auprès du roi et s’étaient méchamment fails fauteurs du mal et entraînèrent le : cadavres hors du palais.

Ensuite ils allèrent à la recherche de Djamasp, le frère cadet du roi, un jeune homme qui portait haut la tête et que Kobad avait élevé tendrement.

Il le choisirent, le placèrent sur le trône et l’acclamèrent roi.

Ils lièrent les pieds de Kobad avec des chaînes de fer, sans égard pour son rang royal et sa naissance.

Or Souferaï avait un fils excellent, intelligent, pur de mœurs et glorieux.

Ce jeune homme inoffensif portait le nom de Bezmihr et son père avait été heureux de sa bonne renommée.

On lui livra le roi enchaîné, car les ennemis de Kobad espéraient que ce tendre fils, dans sa douleur, se vengerait du roi du monde pour le meurtre de Souferaï.

Mais le doux et pieux Il).

Rezmihr ne leva pas la main sur Kobad pour lui faire du mal ; il se prosterna devant le roi et ne lui parla pas du crime dont il pouvait se venger.

Le maître du monde en fut étonné et accepta le bénéfice de son humanité ; il s’excuse en disant :

Mes ennemis ont troublé mon étoile et ma lune.

Si jamais je retrouve me liberté, je te récompenserai pour tout le mal que tu as soull’ert, je délivrerai ton cœur de tontes ses alllictions et mes yeux brilleront en te rer gardant. »

Bezmihr lui répondit :

Ô roi, ne t’afflige pas ainsi.

Si mon père n’a pas fait ce qu’il devait, c’està son fils à supporter l’angoisse et la douleur que lui cause sa mort.

Je suis pour toi comme un esclave, je me tiens devant toi comme un servilenr ; si tu le demandes, je te promettrai par serment de ne jamais dévier de la loyauté envers toi. »

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021